Alain Lambert, ancien ministre délégué au Budget, condamné à deux ans de prison avec sursis pour trafic d’influence passif
Ce mercredi 29 janvier, le Tribunal correctionnel de Paris a prononcé à l’encontre d’Alain Lambert, ancien ministre délégué au Budget, une peine de deux ans de prison avec sursis pour trafic d’influence passif.
Prévu à l’article 432-11 2° du code pénal et puni de dix ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende, le trafic d’influence passif est le fait d’ « abuser ou d’avoir abusé de son influence réelle ou supposée en vue de faire obtenir d’une autorité ou d’une administration publique des distinctions, des emplois, des marchés ou toute autre décision favorable ».
Également, Alain Lambert a écopé d’une amende de 100 000 euros et d’une peine de cinq ans d’inéligibilité. Son ancien directeur de cabinet Allain Pelleray, reconnu coupable de complicité de trafic d’influence passif, a été condamné à un an de prison avec sursis, à une amende de 50 000 euros et à une peine de cinq ans d’inéligibilité.
Entendus depuis le 16 octobre 2024, Alain Lambert, président du conseil général de l’Orne au moment des faits reprochés, et Allain Pelleray étaient accusés d’avoir favorisé l’implantation d’un centre d’enfouissement Guy Dauphin Environnement à Nonant-le-Pin, en échange d’avantages, à l’instar d’invitations à déjeuner ou d’un survol en hélicoptère du Mont-Blanc.