Par un décret visant à « prioriser l’excellence militaire et la disponibilité opérationnelle » signé le lundi 27 janvier, le président des États-Unis a interdit « l’extrémisme de genre » dans l’armée, tenant ainsi sa promesse faite durant sa campagne présidentielle de mettre un terme au « délire transgenre ».

Jugeant que les forces armées « ont été affectées par une idéologie de genre radicale pour apaiser les militants » et que « de nombreux problèmes de santé mentale et physique sont incompatibles avec le service actif », Donald Trump a décrété que le service militaire devait être réservé à ceux qui sont mentalement et physiquement aptes au service, excluant ainsi les personnes transgenres.

Dès le chapitre premier du décret, Donald Trump affiche son ambition et la mission de l’armée des États-Unis : « protéger le peuple américain et la patrie en tant que force de combat la plus meurtrière et la plus efficace au monde ».

Ce décret s’inscrit ainsi dans la lignée du décret du 20 janvier 2025 visant à défendre les femmes contre l’extrémisme idéologique de genre et à restaurer la vérité biologique au gouvernement fédéral, qui définit l’« identité de genre » comme un « sentiment de soi entièrement interne et subjectif, déconnecté de la réalité biologique et du sexe et existant sur un continuum infini, qui ne fournit pas de base significative pour l’identification et ne peut être reconnu comme un substitut au sexe ».