Au début du mois d’avril, l’administration Trump a officiellement signifié à Harvard son intention de lui imposer la fin des politiques visant à favoriser la diversité, des changements dans les programmes qui « alimentent le harcèlement antisémite », ou encore un « audit » des opinions des étudiants et du corps enseignant.

Le 14 avril 2025, face au refus public d’Alan Garder, président de Harvard, de se plier à ces exigences, le ministère de l’Éducation américain a publié un communiqué annonçant que « la Task Force conjointe de lutte contre l’antisémitisme annonce le gel de 2,2 milliards de dollars de subventions sur plusieurs années », ainsi que celui de « contrats pluriannuels d’une valeur de 60 millions de dollars ».

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Lundi 21 avril 2025, l’Université d’Harvard a intenté une action en justice devant le Tribunal de District du Massachusetts contre l’administration Trump arguant que son gel du financement de la recherche est inconstitutionnel (violation du Premier Amendement) et empiètent également « sur les lois et réglementations fédérales ». Dans sa plainte, l’Université qualifie la décision de l’administration Trump d’« arbitraire » et de « capricieuse ». 

En parallèle, une déclaration commune a été publiée ce mardi 22 avril par l’Association américaine des collèges et universités, signée par une centaine de présidents d’universités et de collèges américains, pour dénoncer « l’ingérence gouvernementale et l’interférence politique » de l’administration Trump.