Lundi 30 septembre s’ouvre devant le Tribunal correctionnel de Paris le procès des assistants parlementaires européens du Rassemblement national. Vingt-sept personnalités du Rassemblement national, dont Marine Le Pen, seront jugées pour détournement de fonds européens.

Les vingt-sept membres ou anciens membres du Rassemblement national sont soupçonnés par la justice d’avoir mis en place un système visant à détourner les enveloppes allouées par l’Union européenne aux députés européens pour rémunérer des assistants parlementaires. Chaque député bénéficiait d’une enveloppe mensuelle de 21 000 euros.

Le Rassemblement national aurait ainsi, entre 2004 et 2016, utilisé ce budget alloué aux assistants parlementaires des eurodéputés pour que ces derniers travaillent pour leur parti.

Le Parlement européen estime que le préjudice subi s’élève à près de sept millions d’euros. Les accusés risquent la prison, l’inéligibilité ou encore jusqu’à un million d’euros d’amende.

Le verdict du procès devrait être rendu le 27 novembre.