Des recours déposés devant les juridictions administratives pour rétablir des activités ludiques en prison
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La section française de l’Observatoire international des prisons, la Ligue des droits de l’Homme (LDH), le Mouvement National « Le CRI », le Syndicat national de l’ensemble des personnels de l’administration pénitentiaire (SNEPAP-FSU) et l’Union nationale des Syndicat CGT SPIP, ont annoncé avoir « déposé une première vague de recours devant les juridictions administratives pour demander l’annulation des décisions de déprogrammation d’activités dans les maisons d’arrêt d’Épinal (yoga), Bayonne (ateliers de magie), Angoulême (danse orientale), Niort (yoga), Tulle (relaxation), Carcassonne (yoga, dessin et jeux d’échecs), le centre de détention d’Uzerche (médiation animale et relaxation) ou encore les centres pénitentiaires de Ploemeur (yoga) et Béziers (yoga) », jeudi 3 juillet.
Pour rappel, dans une instruction du 19 février 2025, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a demandé l’interdiction d’organiser toute activité « ludique ou provocante » pour les personnes détenues. Plusieurs associations et syndicats avaient alors formé un recours pour excès de pouvoir devant le Conseil d’État, qui, dans une décision du 19 mai 2025, a partiellement annulé l’instruction du ministre.
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Le collectif d’organisation reproche à l’administration de ne pas avoir remis en place les activités qui ont été déprogrammées, malgré la décision du Conseil d’État jugeant l’instruction illégale sur ce point.
Retrouvez le communiqué de presse du collectif ici.