Affaire Paul Watson : le militant écologiste, emprisonné au Danemark, ne sera pas extradé vers le Japon
Par un communiqué du mardi 17 décembre, le ministère de la Justice danois a annoncé ne pas accéder à la demande des autorités japonaises d’extradition de Paul Watson.
Arrêté le 21 juillet dernier au Groenland et incarcéré à la prison de Nuuk, le fondateur de l’ONG Sea Sheperd faisait l’objet d’une demande d’extradition du Japon, formulée le 30 juillet dernier, pour des infractions commises contre un navire japonais en Antarctique en février 2010.
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Le ministère de la Justice danois affirme que la demande d’extradition a été traitée conformément aux règles de la loi groenlandaise sur l’extradition, qui énonce un certain nombre de conditions à remplir avant que l’extradition puisse être envisagée. Le ministère de la Justice a également souligné qu’aucun traité d’extradition avec le Japon n’a été conclu.
Les autorités danoises et japonaises ont entamé des discussions le 27 novembre 2024, sur l’initiative du Danemark, afin de déterminer la durée de détention de Paul Watson, et notamment si le temps passé en détention au Danemark serait déduit de toute peine privative de liberté au Japon.
Compte tenu de la nature des circonstances et du fait qu’elles remontent à plus de 14 ans, le ministère de la Justice danois a alors estimé que la demande d’extradition ne devait pas être accordée, sur le fondement de l’article 15 §1 de la loi sur l’extradition.
Retrouvez le communiqué du ministère de la Justice danois ici.