Une étude récemment divulguée par l’Institut des Politiques Publiques, daté du mercredi 3 avril, expose une situation alarmante. Cette note, élaborée par la doctorante Maëlle Stricot après une étude approfondie portant sur environ un million de cas de violences sexuelles et conjugales traités par les parquets entre 2012 et 2021, met en lumière des constats préoccupants.

Selon les chiffres avancés, 86% des affaires de violences sexuelles ont été classées sans suite, ce taux atteint 94% pour les affaires de viols.

A l’heure du débat sur l’introduction de la notion de consentement dans la définition du viol, cette étude révèle principalement que la majorité de ces décisions de classements sans suite sont motivées par une caractérisation insuffisante des infractions.

A écouter : « Quid Juris ? » – Le viol et la question du non-consentement