Procès pour diffamation : Roman Polanski relaxé en appel
La Cour d’appel de Paris a relaxé, mercredi 4 décembre, le cinéaste Roman Polanski, poursuivi par Charlotte Lewis pour diffamation après que ce dernier ait qualifié les accusations de viol à son encontre portées par l’actrice d’ « odieux mensonge ».
Charlotte Lewis avait interjeté appel de la décision du tribunal correctionnel qui avait relaxé Roman Polanski en mai dernier. La relaxe sur le plan pénal étant définitive faute d’appel du parquet, la cour devait se prononcer sur l’existence d’une faute civile, ce qui pourrait entraîner le versement de dommages et intérêts.
Prévu à l’article 29 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, le délit de diffamation est défini comme toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé.
En l’espèce, la Cour d’appel de Paris n’a pas considéré que Roman Polanski avait fait un usage abusif de sa liberté d’expression et n’a donc pas été reconnu coupable de diffamation.