Le projet de loi sur l’aide à mourir et les soins d’accompagnements arrive en Conseil des ministres mercredi 10 avril.

Le volet sur l’aide à mourir prévoit cinq conditions cumulatives : il sera nécessaire d’être majeur, de nationalité française ou résidant de façon « stable et régulière » en France, capable d’un discernement plein et entier, être atteint d’une maladie incurable avec un pronostic vital engagé à court ou à moyen terme et d’être confrontés à des souffrances que l’on ne peut pas soulager du fait de cette maladie.

Le projet de loi indique que l’aide à mourir « consiste en l’administration d’une substance létale, effectuée par la personne elle-même, ou lorsque celle-ci n’est pas en mesure physiquement d’y procéder, par un médecin, un infirmier, ou une personne volontaire qu’elle désigne ».

Les débats doivent débuter à l’Assemblée nationale le 27 mai.

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