Après la publication le lundi 24 février d’un rapport d’experts, mandatés par l’Organisation des Nations Unies (ONU), pointant du doigt la politique répressive et dangereuse pour l’État de droit au Nicaragua, le gouvernement nicaraguayen a annoncé, jeudi 27 février, se retirer du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

En effet, par une communication aux médias proches du pouvoir, Rosario Murillo, épouse du président nicaraguayen érigée au rang de coprésidente, a annoncé que le Nicaragua, par une « décision souveraine et irrévocable », avait choisi de « se retirer du Conseil des droits de l’homme et de toute activité liée à ce Conseil et à tous ses mécanismes satellites ».

Considérant que le groupe d’experts, le bureau du Haut-Commissariat et le Conseil des droits de l’homme sont « une caisse de résonance pour ceux qui ont attenté à la paix et à la tranquillité » et dénonçant les « mécanismes irrespectueux », Rosario Murillo a ainsi mis un terme aux liens existants entre le pays d’Amérique centrale et l’organe intergouvernemental chargé des questions relatives aux droits de l’homme.