Le mercredi 19 mars, la Commission européenne a présenté son  « Livre blanc » pour le plan européen de défense et de réarmement « ReArm Europe », après que sa présidente Ursula von der Leyen a pris la parole au sujet de l’Europe de la défense.

Cette feuille de route destinée aux États-membres afin de les aider à renforcer leurs capacités de défense, notamment face à la menace russe et au désengagement américain, est accompagnée d’un budget de 800 milliards d’euros.

En ce sens, les États membres, sur demande d’exemption des règles budgétaires en vigueur, ne seront plus soumis à l’obligation de limiter leur déficit public à 3 % de leur PIB et pourront « augmenter de manière significative leurs dépenses de défense sans déclencher la procédure de déficit excessif », prévue à l’article 126 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne.

Les Vingt-Sept pourront consacrer jusqu’à 1,5 % de leur PIB à des dépenses militaires, sur une durée maximale de quatre années. L’objectif affiché est de mobiliser près de 650 milliards d’euros.

150 milliards d’euros de prêts seront également mis à disposition des 27 États membres. Destinés aux domaines de la défense antiaérienne, des missions, des drones et systèmes antidrones, et des systèmes d’artillerie, ces fonds serviront à appuyer le soutien à l’Ukraine.