Par un communiqué en date du lundi 17 mars, le procureur général de l’État du Texas, Ken Paxton, a annoncé le placement en garde à vue ainsi que l’inculpation d’une sage-femme ayant pratiqué des interruptions volontaires de grossesse.

Pour rappel, depuis la décision de la Cour suprême américaine « Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization » datant de 2022 et revenant sur la décision « Roe v. Wade » de 1973, le droit à l’avortement n’est plus, au titre du droit à la vie privée consacré par le 14ème amendement, protégé par la Constitution américaine.

Depuis cette décision de la Cour suprême, l’IVG est interdite au Texas, même en cas de grossesse consécutive à un viol ou à un inceste. Il n’existe qu’une seule exception permettant de recourir à l’IVG : lorsque la vie de la femme enceinte est menacée.

La sage-femme risque jusqu’à 20 ans d’emprisonnement et des « sanctions civiles d’au moins 100 000 dollars par violation » de la loi texane.