Ce lundi 4 novembre, s’ouvre le procès de huit accusés jugés par la cour d’assises spéciale de Paris pour leur implication présumée dans l’assassinat du professeur Samuel Paty, poignardé et décapité le 16 octobre 2020.

En décembre 2023, près de 3 ans après l’assassinat terroriste de Samuel Paty, six anciens collégiens, âgés de 13 à 15 ans, ont été condamnés par le tribunal pour enfants à des peines allant de quatorze mois de prison avec sursis à six mois ferme.

Aujourd’hui, huit personnes comparaissent devant la cour d’assises spécialement composée de Paris, risquant jusqu’à trente ans d’emprisonnement. Cette formation, prévue par la loi du 9 septembre 1986 relative à la lutte contre le terrorisme (Loi n° 86-1020 du 9 septembre 1986 relative à la lutte contre le terrorisme. – Légifrance) est composée exclusivement de magistrats professionnels, et non de jurés issus de la société civile.

Tous sont accusés d’avoir pris part à l’engrenage ayant débouché sur l’assassinat de l’enseignant, en ayant relayé une fausse version des faits accompagnée de l’identité de Samuel Paty, en ayant été complices du tueur ou en ayant conforté ce dernier dans ses ambitions meurtrières.