Lundi 6 octobre, s’est ouvert à Nîmes devant la Cour d’assises d’appel du Gard, le procès en appel de l’affaire dite des viols de Mazan.

Sur les 17 condamnés ayant initialement interjeté appel après le verdict rendu le 19 décembre 2024 par la Cour d’assises du Vaucluse à Avignon, un seul a finalement maintenu sa demande. Les autres condamnés ont, eux, renoncé à leur recours.

L’homme, condamné en première instance à une peine de neuf ans de réclusion criminelle, va comparaître pendant trois jours et demi devant un jury populaire composé de citoyens tirés au sort. Au cours du procès, Dominique Pelicot sera entendu comme simple témoin.

Lors de la première audience devant la Cour criminelle du Vaucluse, l’accusé avait affirmé s’être rendu au domicile du couple pour participer à « un plan consenti à trois ». Il avait toutefois déclaré avoir été troublé par la passivité de Gisèle Pelicot et avait affirmé s’être « fié à son mari », lequel lui aurait expliqué qu’il s’agissait d’un « scénario » dans lequel son épouse faisait « semblant de dormir ».

De son côté, Dominique Pelicot a assuré qu’il avait été averti, « comme tous les autres », à l’avance que sa femme serait sédatée.

Le verdict est attendu jeudi 9 octobre.

Retrouvez ici le dossier du Club des juristes consacré au procès des viols de Mazan.