Trump/Harris : ce qu’il se passerait en cas d’égalité
Puisque les grands électeurs sont au nombre de 538, il est possible, sans pour autant être forcément probable, que le collège électoral se retrouve parfaitement à égalité et ainsi tiraillé entre le candidat républicain, Donald Trump, et la candidate démocrate, Kamala Harris. Si une telle situation venait à se produire, en vertu du 12ème amendement de la Constitution du 17 septembre 1787 (Etats-Unis, Constitution américaine, 1787, USA, MJP), il reviendrait à la Chambre des représentants de désigner, parmi les trois candidats ayant obtenu le plus de grands électeurs, le nouveau président des États-Unis d’Amérique.
Les 435 représentants de la Chambre ne votent pas chacun individuellement. En effet, chaque État dispose d’une seule voix, déterminée par la majorité de ses représentants. Ainsi, tous les États, qu’ils soient petits ou grands, disposent d’une voix unique. Le premier candidat à obtenir 26 voix est alors élu président des États-Unis.
S’agissant de la vice-présidence, c’est au Sénat récemment élu de désigner, parmi les deux candidats qui ont le plus grand nombre de voix, le futur vice-président. À cet effet, chacun des 100 sénateurs dispose d’une voix. Le premier colistier à atteindre la majorité est alors élu vice-président des États-Unis d’Amérique. En cas d’égalité parfaite, c’est au président de la Chambre des représentants d’assurer l’intérim, en l’espèce le républicain Mike Johnson. Cette situation ne s’est produite qu’une seule fois, en 1836 lorsque le Sénat a élu Richard Mentor Johnson à la vice-présidence des Etats-Unis.