La porte-parole du département d’État des États-Unis, Tammy Bruce, a annoncé, mardi 22 juillet, le retrait des États-Unis de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco).

Il est précisé dans un communiqué que « [l]a poursuite de la participation à l’UNESCO n’est pas dans l’intérêt national des États-Unis », considérant que l’Unesco poursuit « un programme idéologique mondialiste pour le développement international qui va à l’encontre de notre politique étrangère “America First” ». L’administration Trump critique, par ailleurs, « la décision de l’Unesco d’admettre l’« État de Palestine » en tant qu’État membre » et considère que cela contribue « à la prolifération de la rhétorique anti-israélienne au sein de l’organisation ».

C’est la troisième fois que les États-Unis se retirent de l’Unesco depuis l’entrée en vigueur de son acte constitutif en 1946. Ils ont d’abord cessé d’en être membre le 31 décembre 1984 sous l’impulsion du Président Ronald Reagan avant de la réintégrer le 1er octobre 2003 sous le mandat du Président George W. Bush. Lors de son premier mandat, Donald Trump a de nouveau acté un retrait, devenu effectif le 31 décembre 2018. Les États-Unis ont ensuite réintégré l’organisation le 10 juillet 2023 sous la présidence de Joe Biden.

Conformément à l’article 2 paragraphe 6 de l’Acte constitutif de l’Unesco, « [l]e retrait prend effet au 31 décembre de l’année suivant celle au cours de laquelle l’avis a été donné ». Ainsi, les États-Unis resteront membre de l’organisation jusqu’au 31 décembre 2026. 

Retrouvez le communiqué du département d’État des États-Unis ici.