Le Rassemblement national avait saisi le Conseil d’Etat pour contester la classification des candidatures aux élections sénatoriales de septembre opérée par le ministère de l’Intérieur. 

Dans sa circulaire, le ministère avait assuré que c’est à des fins « d’analyse électorale » et de « lisibilité des résultats des élections pour les citoyens » que les préfectures attribuent des « blocs ». 

Le parti de Jordan Bardella et Marine Le Pen a ainsi été classé à « l’extrême droite » par la circulaire du ministère de l’Intérieur. 

Lundi 11 mars, le Conseil d’Etat a rejeté cette requête et a confirmé une décision rendue en référé en septembre. La haute juridiction a souligné que la circulaire attaquée n’allait ni à l’encontre de la « sincérité du scrutin » et ne méconnaissait pas non plus le « principe d’égalité » contrairement à ce que soutenait le parti.