Dimanche 17 novembre, Joe Biden a autorisé l’Ukraine à user au cas par cas de missiles à longue portée pour frapper la Russie. Jusqu’à maintenant, le refus américain de déployer de telles armes s’expliquait par la crainte d’une escalade côté russe. Depuis le déploiement de soldats nord-coréens aux côtés de l’armée russe, la tension est montée et l’Ukraine a réitéré sa demande auprès de l’administration Biden.

Du côté européen, l’Union européenne a renforcé, ce lundi 18 novembre, ses sanctions prononcées contre l’Iran pour avoir soutenu l’effort de guerre russe contre l’Ukraine. Ces mesures supplémentaires, prononcées par le Conseil de l’UE, ont pour cible le recours à des navires et à des ports pour le transfert de drones, de missiles fabriqués en Iran et de technologies liées à la fabrication de telles armes.

En ce sens, la décision adoptée aujourd’hui interdit l’exportation, le transfert, la fourniture ou la vente par l’UE à l’Iran de composants utilisés dans la mise au point et la production de missiles et de drones.

Le Conseil a également adopté des sanctions à l’encontre d’un individu et de quatre entités. Le transporteur maritime iranien IRISL, et son directeur Mohammad Reza Khiabani, ont été visés, ainsi que trois sociétés russes de transport maritime : MG Flot, VTS Broker et Arapax, dont les navires transportent les armes d’origine iranienne vers les troupes russes déployées en Ukraine.