Le gouvernement et les élus corses sont tombés d’accord après cinq heures au ministère de d’intérieur dans la nuit de lundi à mardi sur un projet d' »écriture constitutionnelle » prévoyant « la reconnaissance d’un statut d’autonomie » de l’île  » dans la Constitution.

Ce projet d’accord sera transmis à l’Assemblée territoriale corse pour qu’elle le vote, dans laquelle les partisans de l’autonomie sont majoritaires.

Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé « un pouvoir normatif propre à la Corse, qu’il soit législatif ou réglementaire ». Ce pouvoir sera encadré par une loi organique définissant les champs de compétences dans lesquels il s’exercera et les conditions de son évaluation, près de cinq heures au ministère à Paris.

Le président, autonomiste, du Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni a estimé qu’un « pas décisif » avait été franchi à l’issue de cette réunion,

« le président de la République engagera, quand il voudra, la réforme constitutionnelle », a poursuivi le ministre, en rappelant que le texte devra être voté par les deux chambres du Parlement dans les mêmes termes, puis adopté par le Congrès à la majorité des trois cinquièmes.