Dimanche 28 avril, le ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti, a annoncé une série de mesures visant à endiguer la montée de la criminalité organisée en France.

Parmi ces mesures, la création d’un parquet national consacré à la lutte contre la criminalité organisée, l’incorporation dans le code pénal d’un crime d’ «association de malfaiteurs en bande organisée», passible de 20 ans de réclusion ou encore que les cours d’assises spéciales se voient confier les affaires de règlements de comptes entre trafiquants.

Il est également question de la création d’un « véritable statut du repenti ». Celui-ci s’inspirerait de celui en vigueur depuis les années 1990 en Italie. Avec cette réforme, un juge pourra accorder un statut spécial à un repenti ayant « collaboré avec la justice » et « fait des déclarations sincères, complètes et déterminantes pour démanteler des réseaux criminels ». L’intéressé pourra voir sa peine réduite et se verra proposé « un changement d’état civil officiel et définitif » selon le ministre.

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