Le président de la République Emmanuel Macron a souligné le dimanche 10 mars les contours du texte législatif qui permettra sous certaines conditions strictes de demander une aide à mourir. 

Le président a rappelé qu’il ne s’agirait non pas d’une liberté et non pas d’un droit, mais d’une simple possibilité. 

Pour pouvoir prétendre à cette aide à mourir, il sera nécessaire d’être majeur, capable d’un discernement plein et entier, être atteint d’une maladie incurable avec un pronostic vital engagé à court ou à moyen terme et d’être confrontés à des souffrances que l’on ne peut pas soulager. 

Le Premier ministre Gabriel Attal a évoqué ce matin que le début des débats à l’Assemblée nationale aurait lieu le 27 mai 2024. 

Aujourd’hui en France, la loi du 2 février 2016, créant de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie pose notamment le principe selon lequel toute personne à droit à une fin digne et apaisée. Les médecins se voient imposés avec cette loi les souhaits du patient liés à sa fin de vie et doivent donc prendre en compte le choix du patient (sous forme de directives anticipés) d’arrêter ou de refuser des traitements