Le président du Tribunal judiciaire de Paris, Peimane Ghaleh-Marzban, a tiré la sonnette d’alarme sur la surcharge des juridictions et l’insuffisance des moyens budgétaires alloués à la justice criminelle.

Invité de RMC/BFMTV, dans l’émission Face à Face, il a souligné que « s’il y a une question centrale aujourd’hui pour l’année 2026, c’est la problématique du jugement des affaires criminelles », évoquant un véritable « mur » auquel la justice française est confrontée.

Alors que le gouvernement vise 30 milliards d’euros d’économies dans le budget 2026, le magistrat appelle à un effort financier pour permettre la composition effective des cours d’assises et des cours criminelles. 

Faute de moyens, il redoute de devoir hiérarchiser les priorités judiciaires : « Soit je ne pourrai pas juger ces affaires d’assises, soit pour pouvoir les juger, il va falloir que je juge moins d’affaires familiales, moins de petites affaires ».

Retrouvez l’intégralité de l’entretien avec Peimane Ghaleh-Marzban ici.