Mercredi 12 février, le Parlement arménien a adopté, à 63 voix contre 7 et en première lecture, le projet de loi visant à entamer des négociations pour rejoindre l’Union européenne.

Soumis aux élus le 9 janvier par le gouvernement, le texte qui « annonce le début d’un processus d’adhésion à l’UE », conformément à la volonté exprimée du peuple de la République d’Arménie, « ayant fixé comme objectif de faire de l’Arménie un pays sûr et développé », doit désormais être étudié en deuxième lecture.

Avec ce texte, Erevan se détache de son allié historique russe et suit notamment la pétition qui avait, l’année dernière, recueilli 60 000 signatures dans ce pays de 2,7 millions d’habitants.

En parallèle de ce rapprochement européen, l’Arménie a, en janvier 2024, officiellement adhéré à la Cour pénale internationale, se soumettant ainsi à l’obligation d’arrêter Vladimir Poutine s’il met le pied sur le territoire arménien, en vertu d’un mandat d’arrêt délivré à l’encontre du président russe en mars 2023.