La rencontre en date du mardi 4 février entre Donald Trump et le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a abouti à une déclaration inattendue du président américain. Ce dernier a en effet annoncé que « les États-Unis prendront le contrôle de la bande de Gaza », évoquant une « situation de propriété sur le long terme ».

Le projet de Donald Trump de faire de la bande de Gaza la « riviera du Moyen-Orient » serait conditionné à une importante présence militaire sur le territoire. S’agissant des Gazaouis, la Jordanie et l’Égypte seraient incitées à les accueillir définitivement, malgré l’opposition de ces pays, et des Palestiniens, à ce projet.

Sur la scène internationale, le ministre des Affaires étrangères turc Hakan Fidan a jugé « inacceptable » la déclaration du président américain. Son homologue égyptien a, lui, rappelé le principe de droit international d’autodétermination des peuples, consacré à l’article premier de la Charte des Nations Unies de 1945, en s’opposant à ce que les Palestiniens quittent la bande de Gaza.

La porte-parole du gouvernement français, Sophie Primas, a quant à elle indiqué que les déclarations du président américain étaient « dangereuses pour la stabilité et pour le processus de paix », en soulignant que « la France est opposée pleinement aux déplacements des populations ».