Airbags Takata : l’association UFC-Que Choisir introduit une action de groupe contre Stellantis et Citroën
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Mardi 22 juillet, UFC-Que Choisir a annoncé saisir le Tribunal judiciaire de Paris d’une action de groupe « afin que les préjudices causés aux automobilistes victimes des rappels sous « stop drive », opérés depuis 2023 (…), soient réparés ».
L’association de consommateurs demande que Stellantis et Citroën soient condamnés au versement de plusieurs indemnités en réparation des différents préjudices subis par les utilisateurs de leurs véhicules. Parmi les préjudices dont l’association demande réparation on retrouve le « préjudice de jouissance consécutif à l’immobilisation de leurs véhicules », le « préjudice constitué du coût des cotisations d’assurance automobile (…) inutilement payées le temps de l’immobilisation de leurs véhicules » ou encore le préjudice moral lié à « l’anxiété générée par la découverte de ce que, automobilistes et passagers des véhicules visés, ont été transportés dans des automobiles équipés d’équipements mortels, ainsi que des tracas et soucis liés aux rappels sous « arrêt de conduite » ou « stop drive » et à leurs conséquences ».
Pour rappel, de nombreux véhicules équipés d’airbags de l’entreprise japonaise Takata font l’objet de rappel, après que des défauts constatés sur ces derniers ont révélé le risque de blessures graves voire mortelles qu’ils pouvaient causer. Des véhicules du groupe automobile Stellantis, dont Citroën, sont notamment équipés de ces airbags.
Retrouvez le communiqué d’UFC-Que Choisir ici.