Au lendemain de l’attaque visant deux membres de la garde nationale à Washington, le président américain Donald Trump a annoncé son intention de durcir radicalement la politique migratoire des États-Unis. Dans un message publié jeudi sur Truth Social, il a déclaré : « Je vais suspendre définitivement l’immigration en provenance de tous les pays du tiers-monde afin de permettre au système américain de se rétablir complètement », en ajoutant qu’il pourrait annuler « des millions » d’admissions accordées sous la présidence de Joe Biden.

Cette prise de position intervient après la mort, dans la nuit de jeudi à vendredi, de l’un des deux militaires grièvement blessés par un suspect afghan. Le président américain a indiqué vouloir « chasser toute personne qui n’est pas un atout pour les États-Unis », mettre fin aux aides fédérales pour les non-citoyens, « dénaturaliser les migrants qui nuisent à la tranquillité nationale » et expulser « tout ressortissant étranger qui constitue un fardeau public, un risque pour la sécurité ou qui n’est pas compatible avec la civilisation occidentale ». Selon lui, « ces buts seront poursuivis afin de parvenir à une réduction majeure des populations illégales et problématiques ».

Dans la foulée, le directeur des services d’immigration, Joseph Edlow, a annoncé un réexamen « complet et rigoureux » de toutes les cartes vertes délivrées à des ressortissants jugés « préoccupants ».

Le tireur présumé, Rahmanullah Lakanwal, toujours hospitalisé et sous surveillance, devrait être poursuivi pour trois chefs d’agression armée avec intention de tuer, selon la procureure de Washington, Jeanine Pirro.