Vendredi 19 décembre, le Tribunal judiciaire de Paris a jugé « disproportionnée » la demande de blocage provisoire de la plateforme Shein formulée par l’État, après le retrait par l’entreprise des produits illicites mis en cause.

Les autorités sollicitaient une suspension de trois mois du site, en raison de la mise en vente de plusieurs articles illégaux, notamment des poupées pédopornographiques et des armes de poing.

La juridiction a toutefois estimé que, malgré l’existence d’un « dommage grave à l’ordre public », ces ventes demeuraient « ponctuelles » et avaient cessé dès lors que la plateforme avait procédé au retrait des produits concernés.