La Cour d’assises du Vaucluse a condamné, jeudi 9 octobre, à dix ans de réclusion criminelle l’unique accusé ayant fait appel du jugement rendu en première instance dans l’affaire dite des « viols de Mazan ». Le 19 décembre 2024, il avait été condamné à neuf ans d’emprisonnement par la Cour criminelle du Vaucluse.

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Lors de l’audience, l’avocat général, Dominique Sié, a requis douze ans de réclusion et souligné que l’accusé « ne [voulait] surtout pas assumer ses responsabilités ». Selon l’avocat général « l’intention, en droit, ce n’est pas le projet de l’acte, c’est la conscience de l’acte » et ajoute qu’en 2025 « On ne peut pas […] considérer que parce qu’elle n’a rien dit elle était d’accord. Car là on se situe dans un mode de pensée d’un autre âge ! ». 

Retrouvez ici le dossier du Club des juristes consacré au procès des viols de Mazan.