Onze magistrats de la Cour pénale internationale (CPI) font désormais l’objet de sanctions imposées par les États-Unis.

Jeudi 18 décembre, soit trois jours après une décision jugée défavorable à Israël, l’administration américaine a annoncé des sanctions visant deux nouveaux juges de la CPI : Gocha Lordkipanidze et Erdenebalsuren Damdin. Ces mesures se traduisent notamment par la fermeture de leurs comptes bancaires, l’annulation de leurs cartes de retrait ainsi que par des restrictions d’accès à Internet.

En réaction, la Cour pénale internationale a dénoncé « une atteinte flagrante à l’indépendance d’une institution judiciaire impartiale » ainsi qu’une « atteinte à l’Etat de droit ». L’institution estime que « c’est l’ordre juridique international lui-même qui est mis en péril. ».

De son côté, le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a déclaré que les États-Unis ne toléreraient « aucun abus de pouvoir de la CPI qui viole la souveraineté des Etats-Unis et d’Israël et soumet indûment des ressortissants américains et israéliens à sa juridiction » soulignant que « Les Etats-Unis et Israël ne sont pas parties au statut de Rome et rejettent donc la compétence de la CPI ».