Mercredi 2 avril, Donald Trump a annoncé les nouveaux droits de douane, calculés selon une formule encore inconnue et qui seront appliqués « de manière réciproque ». Pièce maîtresse de sa politique « America First », cette augmentation et personnalisation des droits de douane constitue, selon le 47ème président des États-Unis, le « jour de la libération et de la renaissance » de l’économie américaine.

À partir du samedi 5 avril à minuit s’appliquera, sur toutes les importations, un taux plancher de 10 %. Les autres taux fixés par l’administration Trump entreront en vigueur à partir du mercredi 9 avril. À cette date, l’Union européenne sera frappée de droits de douane de 20 % ; la Chine de droits de douane de 34 %, en plus des 20 % déjà imposés depuis janvier ; Taïwan de droits de douane de 32 % et le Japon de droits de douane de 24 %.

Détaillant méticuleusement les droits de douane imposés, Donald Trump a également pris le soin de paramétrer les taux pays par pays, et même île par île. C’est notamment la raison pour laquelle les produits réunionnais seront taxés à hauteur de 37 %, alors que les produits martiniquais ne subiront que 10 % de droits de douane. Également, le président américain a confirmé l’existence de droits de douane sectoriels, à l’instar des 25 % sur le secteur automobile et sur l’acier et l’aluminium.

En réaction à cette annonce inédite, Emmanuel Macron a fait part de sa volonté de réunir, ce jeudi 3 avril, les « représentants des filières impactées » par les droits de douane américains.

Retrouvez la fiche d’information de la Maison Blanche sur ces nouveaux droits de douane ici.