Lundi 1er septembre, le Burkina Faso a adopté une loi pénalisant l’homosexualité. Le texte prévoit des peines de deux à cinq ans d’emprisonnement et des peines d’amende pour les personnes reconnues coupables de relations entre personnes du même sexe. Le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, ajoute que les ressortissants étrangers ayant des relations homosexuelles seraient passibles d’expulsion du pays. 

La loi a été adoptée à l’unanimité par les soixante et onze membres de l’Assemblée législative de transition, organe désigné par le régime militaire d’Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir par un coup d’État en septembre 2022. 

Le Burkina Faso s’ajoute ainsi à la liste de trente pays africains, sur cinquante-quatre, dont la législation criminalise l’homosexualité, avec des peines pouvant aller jusqu’à la prison à perpétuité, comme c’est le cas en Tanzanie, en Zambie, en Sierra Leone et en Gambie.