Condamné le 25 septembre dernier à six ans d’emprisonnement et trois millions d’euros d’amende dans l’affaire du financement libyen, l’homme d’affaires franco-algérien Alexandre Djouhri s’est vu refuser sa demande de mise en liberté par la Cour d’appel de Paris ce mardi 4 novembre.

« La cour considère que la détention reste justifiée au regard des éléments précis et circonstanciés de la procédure », a déclaré le président, évoquant également le risque de fuite de l’homme d’affaires franco-algérien de 66 ans, qui « dispose de facilités pour décider d’un départ du territoire national ».

Cette décision de la cour intervient une semaine après la libération de Wahib Nacer, condamné dans la même affaire, et six jours avant l’examen de la demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy.