Le procès du groupe Lafarge et de plusieurs de ses anciens dirigeants, poursuivis pour « financement du terrorisme » en Syrie, n’aura finalement pas débuté comme prévu. La présidente de l’audience, Isabelle Prévost-Desprez, a annoncé mercredi 5 novembre au soir le renvoi de l’audience au 18 novembre, en raison d’une irrégularité dans l’ordonnance de renvoi.

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L’erreur concerne l’un des neuf prévenus, Bruno Pescheux, ancien directeur de l’usine syrienne du cimentier, accusé d’avoir maintenu l’activité du site malgré la guerre civile par des versements à des groupes armés (notamment à l’État islamique). La période des faits retenue par les juges s’étendait au-delà de la durée effective de ses fonctions, ce qui a conduit la défense à contester la régularité de la procédure.

Les juges d’instruction disposent désormais de deux semaines pour corriger leur ordonnance.