Le jeudi 31 juillet, le Parlement du Salvador a adopté une réforme constitutionnelle supprimant la limitation du nombre de mandats présidentiels. Cette réforme ouvre la voie à des candidatures illimitées pour le chef de l’État, une mesure qui bénéficie directement à l’actuel président Nayib Bukele. Arrivé au pouvoir en 2019, il a été réélu en 2024 avec 85 % des voix après avoir obtenu, grâce à une décision de la Cour suprême du pays, l’autorisation de briguer un second mandat malgré l’interdiction initiale de la Constitution.

Outre la question des mandats, la réforme supprime le second tour de l’élection présidentielle et prolonge la durée du mandat à six ans, contre cinq auparavant.

Le texte prévoit que le mandat en cours de Nayib Bukele se terminera en 2027, soit deux ans avant l’échéance initiale. Il pourra alors, selon les nouvelles dispositions, se représenter librement.