Le Tribunal judiciaire de Nanterre a rendu, mardi 18 novembre, sa décision concernant la demande de l’UFC-Que Choisir, qui sollicitait la suspension des ventes d’eaux Perrier sous l’appellation « eau minérale naturelle ». 

Le tribunal considère que « l’existence d’un risque sanitaire pour le consommateur lié aux eaux Perrier étiquetées « eaux minérales naturelles » n’est nullement établie avec l’évidence requise en référé, de sorte qu’aucun dommage imminent n’est démontré ». 

Pour rappel, l’association soutenait que la microfiltration employée par Nestlé Waters ne permettait plus de considérer ces eaux comme « naturelles et originellement pures », critère essentiel à cette dénomination réglementée. Elle réclamait donc une interdiction temporaire de commercialisation et dénonçait des pratiques trompeuses, évoquant « un risque réel pour le consommateur ».

Nestlé Waters a déclaré, dans un communiqué, que cette appréciation « s’inscrit dans le cadre de la campagne d’information menée ces derniers mois à la demande et sous le contrôle de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), visant à informer clairement les consommateurs sur la situation transitoire relative à l’étiquetage de l’eau minérale naturelle Source Perrier ».