La Cour d’appel de Tizi Ouzou a confirmé, mercredi 3 décembre, la peine de sept ans d’emprisonnement infligée à Christophe Gleizes, journaliste français de 36 ans détenu depuis le 29 juin 2025. 

Pour rappel, il avait été condamné en première instance pour apologie du terrorisme et détention de documents considérés comme nuisibles à l’intérêt national, après un séjour en Kabylie où il préparait des reportages sur la Jeunesse sportive de Kabylie.

Les autorités algériennes lui reprochent notamment d’avoir travaillé sans visa « presse » et d’avoir mené, en 2015 et 2018, des entretiens avec des responsables du club également liés au Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie, organisation considérée comme terroriste depuis 2021 par les autorités algériennes.

Le ministère français des Affaires étrangères a appelé à sa libération et a exprimé son profond « regret » après la décision, soulignant que la coopération du journaliste et les éléments fournis par sa défense n’avaient pas été pris en compte.