Une plainte pour injure publique a été déposée par des associations féministes contre Brigitte Macron
Publié le | Modifié le
Mardi 16 décembre, une plainte pour injure publique a été déposée contre Brigitte Macron par les associations féministes Les Tricoteuses hystériques, 3Egales3 et MeTooMedia, après des propos visant des militantes du collectif #NousToutes. Celles-ci avaient interrompu, le 6 décembre 2025, un spectacle de l’humoriste Ary Abittan. La Première dame les avait alors qualifiées de « sales connes ».
L’association indique agir « au nom de 343 femmes et associations, qui se déclarent collectivement et individuellement atteintes par ces propos » et « en référence directe au Manifeste des 343 publié en 1971 », pétition féministe publiée le 5 avril 1971 dans Le Nouvel Observateur, réclamant la légalisation de l’avortement en France.
Pour rappel, Ary Abittan a été accusé de viol en 2021 et a bénéficié d’un non-lieu. Le non-lieu est défini à l’article 177 du Code de procédure pénale qui dispose que « Si le juge d’instruction estime que les faits ne constituent ni crime, ni délit, ni contravention, ou si l’auteur est resté inconnu, ou s’il n’existe pas de charges suffisantes contre la personne mise en examen, il déclare, par une ordonnance, qu’il n’y a lieu à suivre. […] ».
Dans une interview accordée à Brut, Brigitte Macron dit ne « pas regretter » ses paroles mais indique être « désolée » si elle avait « blessé des femmes victimes ».