La commission des finances de l’Assemblée nationale a adopté, mercredi 22 octobre, un amendement visant à alourdir la taxe sur les services numériques, dite « taxe Gafam ». Une mesure portée par Jean-René Cazeneuve (Renaissance), rapporteur général de la commission, qui souhaite porter le taux de 3 % à 15 % tout en relevant le seuil de taxation mondiale de 750 millions à 2 milliards d’euros.

Concrètement, seules les entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse ce seuil seraient concernées, afin d’éviter d’impliquer « des acteurs français comme Leboncoin », a expliqué le député à l’Agence France-Presse (AFP). Selon lui, cette réforme pourrait rapporter « quelques milliards d’euros » à l’État.

Dans le même esprit, Denis Masséglia (Renaissance) a déclaré qu’il fallait « aujourd’hui [être] dans une stratégie de réciprocité » avec les taxes imposées par les États-Unis.